Ou comment accueillir nos émotions
Chers amis,
Il y a beaucoup de tensions en ce moment, beaucoup de doutes, beaucoup de peurs, de douleurs diverses et variées, d’angoisses et de tristesses inexpliquées.
Même si elles font écho avec notre propre vie, notre propre vécu, il est nécessaire de les laisser passer. Surtout (et Dieu sait si c’est difficile) ne pas s’identifier, mais prendre conscience que nous sommes justes traversé(e)s par ces émotions. Nous ne sommes pas elles, et elles ne sont pas nous.
En tant qu’être divin, notre âme, quand elle s’est incarnée, a décidé (d’un commun accord avec ses guides spirituels) de vivre telles ou telles expériences. Même si ces dernières peuvent paraître dures – et certaines le sont vraiment – d’un point de vue de l’humain incarné que nous sommes, il est important de ne pas y mettre de jugement, surtout pas.
Aujourd’hui il nous est demandé une neutralité. Neutralité par rapport à ce que l’on entend (« Oui, un tel a fait ça, c’est pas juste » etc…), à ce que l’on voit, à ce qui nous arrive, à ce que l’on entend.
Les petits mots simples et magiques pour y arriver : « C’est ok ». Ce que je vis là : perte, licenciement, séparation, ou tristesse, peur : c’est ok. Après ces deux mots, le jugement ne peut plus intervenir. C’est mon incarnation qui vit cela, et qui peut trouver cela dur. Mon être divin, lui, n’a aucun avis sur la question. C’est comme ça, c’est ce que je dois vivre. Point. Et C’EST OK. Trouvez vous aussi vos petits mots : s’ils sont simples, vous vous en rappellerez quand il le faudra et ils seront magiques. Simplement magiques pour passer d’un état à un autre.
Faites-le en méditation, en ballade, comme vous désirez. Mais seul(e) et en silence. Et yeux fermés c’est quand même plus facile.
La traduction de OK est : c’est d’accord. Ca va. Ca va, c’est ok : vous entendez l’apaisement à l’intérieur de vous ? Une grande respiration, et « ça va »… Magique, non ? !
J’attire votre attention sur le fait qu’il n’y a absolument pas à renier l’émotion, la douleur physique sinon le mental va s’affoler. Non, pas du tout. Reconnaître : là j’ai une peur. Là j’ai une douleur au sein. C’est ok, ça va, c’est pas grave*.
Reconnaître. Accepter. Accueillir.
De toute manière si c’est une douleur physique, elle est bien là, donc pourquoi la nier ? Non, l’accepter : ok il y a une douleur physique à tel endroit dans mon corps. L’accueillir : elle a le droit d’être là. Le « Ok » va permettre de ne pas y accorder plus d’importance qu’elle ne le mérite, et éviter au mental de s’y accrocher et d’en faire toute une histoire. Ceci permettra donc à la guérison de s’installer plus facilement de manière fluide et évidente.
Et c’est là que notre être divin reprend le dessus : en général une grande respiration, qui ressemble à un soupir, s’ensuit, l’apaisement revient, l’eau du corps redevient calme, elle n’est plus alimentée par les peurs. Tout retombe, et c’est là qu’intervient la neutralité bienveillante : plus de jugement, plus de peurs. Donc la douleur va diminuer, n’étant plus alimentée ni par un mental à fond, ni par un émotionnel perturbé.
Je ne dis pas de ne pas se soigner, hein ? Homéopathie, gemmothérapie, allopathie : là encore aucun jugement. Personnellement si je n’avais pas consulté l’an dernier, j’aurais perdu mon œil suite à un décollement de rétine. Parfois, les choix s’imposent d’eux-mêmes…
Non : faire ce qu’il faut est une preuve de discernement, et de responsabilité. N’ayez pas peur de l’allopathie, parfois elle est nécessaire.
Donc, cette neutralité bienveillante va venir remplir vos cellules d’un apaisement salvateur.
S’il s’agit d’une émotion de colère, attendez un peu car il vous sera impossible de méditer sur le moment.
Soyez simple. Soyez ouvert.
Soyez doux et tendre avec vous-même.
Et tout ira bien.
Parole du Soi – 16 03 2019
Nathalie Renault
*Les termes employés – ici : « c’est pas grave », au lieu de « ce n’est pas grave » sont volontairement cités pour garder un langage parlé simple, et non littéraire.