Les arbres m’ont dit : « Viens avec nous, on va te guérir »…
Je vous avoue que sur le moment, j’ai trouvé ça un peu présomptueux de leur part (!) et surtout bizarre… Et puis, les symptômes qui se manifestent sont assez compliqués…
Et puis aussi, mon esprit cartésien – oui, même si je suis aujourd’hui passeuse d’âmes et géobiologue !- m’a rattrapé : un peu naïf tout ça, un peu simple… Pfuiiit !
Mais ces derniers temps, j’étais tellement mal, avec des crises de « détox » (on appelle ça crises de Heixeimer » chez Lyme) qui se traduisent par des douleurs partout et notamment les mâchoires et tous les os du crâne, avec fatigues, nausées et migraines)… Plutôt que de restée allongée sur mon canapé, j’ai décidé de sortir, entre deux averses. D’écouter ce qu’ils avaient à me dire ces arbres.
Je me suis assise (me suis traînée, plutôt) sur un vieux salon de jardin (celui légué par mes parents), dans un coin en friche plein d’épines noires, pas très engageant au premier abord… Mais je ne sais pas, j’y étais attirée, Jean avait fraîchement nettoyé le beau chêne qui s’y trouve de tout son lierre. Et quelque chose m’appelait. Et là, j’ai laissé faire… Et j’ai ressenti un bien immense, un apaisement certain, un « ouf, enfin », un espace hors du temps, une parenthèse enchantée, une vraie bouffée d’oxygène…
J’ai compris que la forêt et tout ce qui la constitue : les arbres, les arbustes, les végétaux, les minéraux, les insectes, les oiseaux, étaient là pour nous dans un don de soi, un don d’amour qu’on ne peut même pas imaginer !
Je n’ai pas cherché à comprendre, j’ai laissé faire. J’étais bien, assise sur ma vieille chaise, juste à constater “Je suis bien”. Présences invisibles ? Certainement. Energie ? sûrement. Et plein de compréhensions, de prises de conscience. Sur ce que je vis, qui je suis…Simplement, tranquillement, à l’écoute du silence, plein de chants d’oiseaux et de bruissement des feuilles d’arbres…
J’étais ici et là, au plus profond de moi et en même temps totalement présente à ce qui se passait autour de moi. Je rigolais toute seule en pensant à ces petits vieux assis sur des chaises, mais si… Vous savez, dans les villages, à regarder et observer… Et bien quelle sagesse !
Un merle femelle m’a rejointe à quelques mètres, me rappelant que j’en avais recueillie une il y a longtemps, l’année de mon BTS, qui venait m’attendre à la sortie de mon stage de travail.
Puis je suis allée marcher, tranquillement, me nourrissant de tout ce vert magnifique, je sentais mon chakra du cœur apaisé, totalement en paix.
Et j’ai recommencé le lendemain, et tous les jours si possible, dès que je peux. Et j’ai vu un couple de chevreuils partir non loin, je les avais dérangés…
Alors oui, pour ceux qui nous connaissent, nous avons la “chance” (durement et dûment méritée au fil du temps), d’habiter dans les bois. Mais souvent nous avons du mal à quitter le travail pour nous offrir un bain de forêt…
J’en ressors à chaque fois régénérée, les douleurs s’estompent, le cœur est joyeux. J’ai la sensation qu’au delà du bien-être physique, il y a une déconnexion précieuse du mental, une mise au repos salvatrice, loin de ce monde déchaîné…
Je ne peux que vous suggérer cette approche, que vous adapterez en fonction de votre lieu, de votre emploi du temps…
Douce journée à vous les ami-e-s,
Nathalie