Travailler avec le monde invisible n’est pas chose aisée…

REFLEXIONS SUR NOTRE TRAVAIL DE GEOBIOLOGUE

Lorsque nous effectuons une expertise géobiologique, et l’harmonisation d’une maison, il y a quelques similitudes avec le travail d’une personne non-voyante.
On ressent, on pressent, on voit avec le 3ème œil, donc jusque là rien de bien concret. Au début c’est assez déstabilisant, on a peur de se tromper, on ne sait pas où l’on va, on n’a pas confiance… Est-ce que je fais bien ? Suis-je dans le juste ? Le doute est toujours là, et c’est bien, cela permet de se remettre en question en permanence dans notre travail. Travailler à plusieurs est également très intéressant, quand on est plus d’un à sentir les mêmes présences, on sait que l’on peut continuer sur cette piste.

Mais avec l’expérience, le temps, et la patience, on sait. Une intime conviction devient évidente. On sait que le croisement de réseau perturbant est bien là, que la cheminée cosmotellurique fait tant de mètres de diamètre, que l‘âme humaine ou l’entité vient parler aux habitants d’émotions bloquées telles que la tristesse, la culpabilité etc…

Ce qui nous est arrivé dernièrement, pour ma part, ne laisse plus de place au doute. Nous harmonisions un grand domaine qui fait chambres d’hôtes dans le Gers. Environ au milieu de l’harmonisation (celle-ci a duré un jour et demi car le domaine est grand), nous “tombons” sur l’âme d’un petit garçon et j’entends : “Elle est où ma maman?”. L’émotion de peur d’abandon nous étreint tous les 3 : Jean, la personne qui nous avait demandé de venir, et moi. Après avoir retracé une histoire similaire de notre hôte, au même âge que ce petit garçon, ce qui a bien impacté ensuite sa vie, nous demandons l’aide de notre guide Marie pour aider l’âme à suivre son chemin de lumière. A cet instant, je sens des clignotements sur mon côté droit, j’ouvre un œil (on peut tout à fait œuvrer dans le monde invisible, et être présent ici et maintenant) et voit la station météo qui s’affole. Nous continuons, et quand le travail est terminé, la station météo revient à un fonctionnement normal. La personne, qui l’a remarqué aussi, nous dit que cela n’est jamais arrivé auparavant… A ce moment-là, pour nous, la synchronicité a montré que la puissance de Marie était bien réelle à ce moment-là, il n’y avait plus de doute.

Malgré tout, on reste les pieds sur terre, et l’être humain a besoin de preuves.

Travailler avec le monde invisible, pour nous, est un état d’être, un état d’esprit. Qui nécessite d’être dans une souplesse intérieure, une fluidité, car on ne sait jamais sur quoi on va “tomber”. Tout est possible, miracles y compris ! Et c’est ce que j’adore… Il est nécessaire que notre canal de l’intuition soit en état de réception pour capter les changements de vibrations. Donc mental au repos, esprit ouvert en total lâcher prise sur ce qui peut advenir. L’humilité est aussi primordiale : si on a besoin de se faire valoir par les connexions au monde invisible, quelles qu’elles soient, on n’est pas là dans une réception neutre mais dans un canal que l’ego a trouvé pour panser les blessures du petit enfant intérieur en souffrance de non-reconnaissance… Et croyez-moi, c’est très subtil !

Quant aux stages de formation en clair ressenti, esprits de la nature, géobiologie etc… et aux stagiaires, et bien il y a ceux qui ont l’habitude et qui ressentent plein de présences, ceux qui ressentent peu, ceux qui débutent, ceux qui doutent, ceux qui semblent sûrs d’eux-mêmes. En tout cas tous en désir d’avancer et avec une belle motivation d’apprendre et comprendre ce monde invisible qui peut être nébuleux au départ.

De belles synchronicités viennent aussi nous parler pendant les stages : le passage d’un chevreuil quand nous sommes connectés à un arbre, un rouge-gorge présent sur la plupart des sites de Bretagne en géobiologie sacrée, et qui s’approche vraiment de nous à quelques mètres… Ou récemment pour ma part, toujours en Bretagne : une plume blanche présente sur mon chemin sur des sites sacrés… J’aime à y voir la présence du Divin, qui me conforte dans la foi.

Notre métier, c’est aussi l’écoute de l’autre, le désir de l’accompagner tout en lui donnant les outils pour son autonomie. J’adore ce lien humain, cette confiance, cette compassion, cette fraternité qui nous unit dans notre quête spirituelle. Et voici le message d’une stagiaire, qui fait un immense plaisir quand on le reçoit :

“Je ressens aujourd’hui un besoin de vous écrire ce message.
Ces quelques mots pour vous dire que je pense à vous souvent en ce moment, vos voix résonnent dans ma tête, comme des mantras.
Je vous vois à mes côtés lorsque j’ai besoin d’aide lors de mes pratiques énergétiques.
J’ai décidé, il y a quelques semaines de m’ouvrir à ma passion, la géobiologie et je me suis dis que je voulais y consacrer une partie de mon temps.
Bizarrement (ou pas), cela à amené des demandes.
J’en suis très fière et ça me remplit de joie!
Bref, tout ça pour vous dire un grand merci, encore une fois!!
Grâce à vous je n’ai plus peur.
J’ai accompli beaucoup de chemin depuis mon premier stage et aujourd’hui j’en récolte les fruits.
J’espère que vous allez bien tous les deux, je vous embrasse et à bientôt !”

Signé : une certaine J.

Du baume au cœur, et même du baume à l’âme. J’avais envie de vous le partager, car là je sais pourquoi je fais ce métier…

La bise à tous,

Nathalie Andreu Renault

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