Fête celtique Imbolc : la remontée du soleil

Bonjour à tous

Nous avons éprouvé le besoin de fêter Imbolc à notre manière (en dehors des crêpes bien sûr !).

Nous avons marqué cette étape importante de l’année avec des chants : voix pour Nathalie et flûte amérindienne pour Jean (432 Hz) dans les bois avec nos amis les Esprits de la Nature.

Dans la simplicité du cœur, ces instants magiques nous ont fait un bien fou ! La forêt et ses habitants – visibles et invisibles – était contente, et nous avec ! La communion était là, malgré le froid.

IMBOLC : explications.
Le 1er février marque la première fête celtique importante de l’année : Imbolc. A mi-chemin entre Samain (1r novembre) et Beltaine (1er mai), cette date indique l’inversion du cycle naturel, qui passe de la descente à la remontée du soleil. Le froid de février purifie la nature (février vient du latin februare qui veut dire “purifier”) mais déjà, la vie renaît au fond des campagnes. Les nids se bâtissent et les agneaux naissent. La vieille femme, « la Cailleach » qui représente l’hiver, se transforme en jeune épouse « la Belle Femme de février ». Tout d’abord fragile, celle-ci se renforce chaque jour un peu plus de la même manière que se renforce l’ardeur de l’astre solaire (rappelé par la forme des crêpes).

A l’époque celtique, les druides célèbrent la « Déesse Mère ». C’est la fête de la fécondité, lunaire et féminine. Ensuite, la religion chrétienne attribuera le 2 février à la purification de la Vierge et la présentation de Jésus au temple de Jérusalem.

Imbolc est aussi le jour de Bride dans l’ancienne Irlande. Plus tard, cela devient le jour de Brigit (Brigid ou Bright ou Bride etc…). Cette déesse est la fille de Dagda, le dieu qui trône au somment du panthéon celtique. Brigit déesse de sagesse, est une grande protectrice du peuple. Elle est reconnue comme une triple déesse : tout d’abord par les poètes pour ses propres poésies de grande valeur, indissociables chez elle de la divination et des oracles. Elle est aussi déesse de la forge et de la médecine. Des rivières portent son nom et ses trois animaux totems, deux bœufs et le roi des sangliers sauvages ont donné le leur à des plaines dans différents comtés. Ces animaux poussaient des cris d’alerte si l’Irlande était menacée, ce qui fait de Brigit, la véritable déesse Mère protectrice de ce pays.

Avec l’arrivée du christianisme, la seule façon de faire oublier cette encombrante divinité est de la transformer en « sainte Brigit ». C’est chose faite avec une fille de druide censée être née en 453. Celui-ci a la vision que son enfant devra s’appeler comme la déesse. Selon la légende, l’accouchement eut lieu à l’aube en traversant un seuil, ce qui veut dire ni à l’intérieur, ni à l’extérieur. L’aube dans la tradition celtique est un temps et un lieu à peine perceptible où les différents mondes (vivant et au-delà) communiquent et où des évènements magiques peuvent se produire. Sainte Brigit est aussi comme la déesse celtique, étroitement liée aux animaux et notamment les vaches. Un jour devant nourrir sept évêques arrivés à l’improviste à l’abbaye de Kildare, à court de nourriture, elle prie pour trouver une solution. Alors des anges lui conseillent de traire les vaches (la quatrième fois de la journée) et celles-ci lui donnent tant de lait, que les pots débordent dans les pâturages de Leinster et forment « le lac de lait » encore appelé ainsi aujourd’hui.

Nous retrouvons là encore le caractère de « mère nourricière ».

A bientôt.

Jean et Nathalie

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