C’est par ce souhait parfois obligatoire, parfois du bout des lèvres mais j’espère, le plus souvent honnête et sincère que nous commençons (presque) tous la nouvelle année. Mais qu’en est-il exactement du nouvel an et du 1er janvier sur un point de vue mythologique et traditionnel ?
Vous vous doutez bien que le 1er janvier n’a pas été le premier jour de l’année depuis le début des temps. Sans vouloir remonter trop loin, commençons simplement à l’époque de Jules César. Celui-ci décide de remplacer le calendrier lunaire par un calendrier solaire et de faire commencer l’année par notre fameux 1er janvier au lieu de mars. Ainsi, en ce mois de janvier, c’est le dieu Janus qui est à l’honneur. Dieu à deux têtes adossées, un visage jeune et un visage vieux, un blanc un noir, Janus est le dieu de la transition, du passage, du changement. Gardien des portes qu’il ouvre et ferme, guide des âmes avec une tête tournée vers le ciel et l’autre vers la terre, il possède une clé dans la main gauche et une baguette de portier dans la droite et parfois deux clés. L’église catholique a bien essayé de le faire oublier en mettant en avant l’apôtre Pierre et ses deux clés. Mais comme janvier vient de Janus, il n’a pu disparaître totalement du souvenir populaire.
Toutefois, la date du nouvel an continua à naviguer selon les calendriers entre le 1er mars, le 25 mars, le premier janvier etc. Aujourd’hui, nous utilisons le calendrier grégorien (mais en place par le pape Grégoire VIII en 1582) et offre officiellement le 1er janvier à la première place de l’année.
Bonnes fêtes !
Jean