Le sens du chemin intérieur

« Je suis hypersensible »,

« Je souffre »,

« J’ai besoin qu’on s’occupe de moi »…

Vous savez, ces phrases que l’on a tous ressenties, ou dites…

Ces citations anodines sont le reflet de notre enfant intérieur blessé.

Et quand « personne ne n’aime » , «  personne ne m’écoute », “je me sens incompris(e)”, “je ne suis pas entendu(e)” etc…, et bien cette déflation du moi va forcément générer, à un moment ou un autre, une inflation. Histoire de rééquilibrer l’affaire… Et je vais en faire des tonnes pour être reconnu-e, aimé-e, entendu-e, compris-e…

Comprenez-bien : il ne s’agit aucunement de renier la souffrance qui elle, est bien réelle : la gifle reçue quand j’étais petit(e) a généré un certain comportement chez moi. Par exemple : je ne dirai plus rien comme ça je n’en prendrai pas une autre, et cela donnera un côté introverti, timide, ne s’exprimant pas, voire complètement effacé, « transparent ». C’est le moyen choisi pour ne pas recevoir de coups, ni de jugements. Moins j’en dis et mieux je me porte…

Seulement, à l’âge adulte, cela va poser des difficultés pour prendre sa place et avoir des relations fluides avec les autres.

Donc, reconnaître sa souffrance, oui, et voir d’où elle vient, ce qu’elle génère en moi. Mais si l’on reste dans sa blessure, ce qui est souvent le cas sans travail psychologique, on va en vouloir à l’autre, aux autres qui « ne nous reconnaissent pas ». Et tout ceci inconsciemment, bien sûr…

Or cette douleur, quelque part, est salvatrice si elle me permet de faire le chemin vers moi-même. Tout seul ? Non, accompagné-e…  Car sinon l’ego va me masquer tout ce que j’ai du mal à voir. Bien sûr ça l’arrange… Mais ça limite et ça masque la prise de conscience.

Si je me sens incompris(e), je vais « me draper dans ma superbe » et l’ego va prendre le relais : faire la gueule, être très malheureux. Alors qu’en nommant cette douleur et en la signifiant à l’autre ET à moi-même, en mettant des noms dessus : injustice, humiliation etc… elle va me permettre de comprendre mes mécanismes intérieurs.

J’aime beaucoup l’accompagnement par la contemplation des rêves : le Soi vient frapper à notre porte pour nous dire : tiens, regarde, là il y a quelque chose. Quelque chose de l’inconscient qui demande à être mis en lumière.

Alors oui, nos colères, nos peurs, nos frustrations sont légitimes car elles nous ont permis de tenir le coup, à un moment ou à un autre. Mais ne les laissons pas prendre toute la place, et nous saboter la vie.

Tout est une histoire de prise de conscience. Pour changer le regard. Sur moi-même, sur l’autre, sur la situation.

Alors psychothérapie, psychanalyse, analyse de rêves… Le choix est vaste, n’hésitez plus ! A mon sens, cela est indispensable d’un chemin spirituel.

A bientôt les ami(e)s

Nathalie Renault

Cet article est en lien avec cette vidéo : Le sens du chemin
Si vous avez aimé cet article, partagez le sur :

Retour en haut