Maison de Laurence et Pierre

maison-1-laurence-pierreLa maison à expertiser est un ancien grand domaine viticole encore en restauration par les nouveaux propriétaires depuis un an. Nous avons déjà eu l’occasion de pénétrer dans cette immense demeure avant l’expertise et nous n’avions pas ressenti une atmosphère très saine.

Les habitants de ce lieu (nous les appellerons Laurence et Pierre) éprouvent toutes les peines du monde à se sentir chez eux. Nous écoutons attentivement leur histoire dont nous connaissons déjà quelques passages.

Le domaine appartenait à un couple âgé originaire d’une autre région qui l’avait remis il y a quelques dizaines d’années en état pour le transformer en domaine viticole. A la mort de l’homme, la sœur de son épouse a évincé celle-ci et le neveu (fils de la sœur) a récupéré la totalité de l’héritage et quasiment pillé la propriété. En effet, celui-ci après s’en être servi apparemment comme lieu de débauche, a bradé dans des circonstances un peu troubles tous les meubles, le vin, les boiseries etc ne laissant que les murs. C’est ainsi que Laurence et Pierre la trouvèrent, abandonnée depuis des années et dans un état désastreux. Malgré leurs efforts pour remettre la maison en état et l’amour qu’ils lui portent, – ils l’ont achetée sur un coup de cœur – ils ne sont pas loin de se résoudre à la quitter, rencontrant problème sur problème et ne se sentant pas chez eux.

Après la prise de contact et les protocoles d’usage, nous nous laissons guider vers la nuisance la « plus importante » du lieu. Les baguettes nous mènent aussitôt dans une cave fermée où se trouvent les deux bustes… des anciens propriétaires tournés vers le mur, un peu comme s’ils y étaient punis. Il faut dire que, initialement installées dans la cour d’entrée, ces deux statues ont été détrônées de leurs alcôves respectives par les nouveaux propriétaires qui les trouvaient très gênantes. Depuis les alcôves sont restées vides. Petite anecdote que nous apprîmes bien plus tard, la chienne de Pierre et Laurence dès son arrivée, s’était précipitée sous le buste de la femme et s’était mise à aboyer très méchamment, ce qui, selon leur témoignage, ne lui ressemblait pas. Et toujours d’après les deux époux, les regards des bustes leurs semblaient tellement hostiles et inquisiteurs qu’ils décidèrent rapidement de les descendre et de les ranger dans un endroit où ils se feraient oublier.

Ainsi donc, les baguettes nous mènent où sont entreposées les bustes. Nous sentons une énergie puissante de colère et de ressentiment. Le taux vibratoire de la pièce est très bas énergétiquement. De plus, celle-ci se trouve exactement sous la cuisine, cœur de la maison, où comme par hasard, de nombreux problèmes électriques, de plomberies et autres se produisent fréquemment. Nous entrons en contact avec les deux énergies qui semblent habiter les bustes. L’échange n’est pas facile au départ car il y a beaucoup de colère et d’agressivité. Nous comprenons rapidement que celle colère vient du fait que la maison n’a pas été transmise de manière correcte par le neveu. Peu à peu, nous réussissons à expliquer que les nouveaux propriétaires ne sont pour rien dans la façon que la maison a été transmise et qu’ils sont là au contraire pour réparer. Qu’ils partagent le même amour et la même envie de la voir de nouveau resplendissante. Nous expliquons à Laurence et Pierre qu’ils doivent eux-mêmes expliquer leur point de vue aux énergies présentes. Chose pas forcément facile, il faut en convenir lorsque l’on est cartésien bien qu’ouvert à tout comme Pierre. Nous les laissons seuls avec les bustes et après quelques minutes, nous les revoyons sortir, chacun le visage chargé d’émotions. C’est le signe qu’eux aussi ont ressenti des choses.

Par la suite, nous aidons les deux âmes humaines, les deux énergies des anciens propriétaires – puisque ce sont d’eux qu’il s’agit – à gagner la Lumière et quitter ce lieu dont ils ne sont plus les maîtres. Et nous proposons à Laurence et Pierre de placer deux nouvelles statues dans les alcôves, l’une représentant le féminin et l’autre le masculin, ce qu’ils firent dès le lendemain. L’atmosphère à partir de ce jour changea dans la maison qui devint naturellement plus accueillante vis-à-vis des habitants et des visiteurs.

De retour devant la porte d’entrée, nous demandons la deuxième nuisance à régler. Les baguettes nous conduisent alors dans la chambre de Laurence et Pierre où nous découvrons un croisement de niveau 3 négatif du réseau Hartmann. Autant dire que ce type de phénomène tellurique engendre à terme de sérieux problèmes de santé en commençant par une perte d’énergie régulière. Nous intervenons rapidement sur le réseau lui-même car la configuration de la pièce nous interdit le déplacement du lit, solution la plus simple lorsque c’est possible. Le lendemain, en nous informant sur les changements éventuels observés par le couple, Pierre nous apprit qu’il avait passé une nuit complète pour la première fois depuis un an. « Je dors maintenant comme un bébé ». Et cela dura tout le temps qu’ils restèrent dans cette chambre pour leurs nuits.

L’expertise et la purification de cette maison, compte tenu de sa très grande surface (plus de 300m²), nous demanda plusieurs visites toujours marquées par des expériences intéressantes et riches d’enseignement. Une autre fois donc, alors que nous visitons tout ce qui est cave et sous sol, nous arrivons en bas d’un escalier à l’entrée du chai. Là, une très mauvaise impression nous pénètre. Nathalie et moi sentons le lieu très chargé négativement. Nathalie ressent d’ailleurs des énergies sexuelles comme liées à des orgies ou éventuellement des abus. Plus tard, nous apprendrons qu’effectivement, l’ancien propriétaire était connu pour son libertinage et son goût pour l’adultère. Nous avons la certitude avec Nathalie que des évènements graves se sont passés dans ce chai et que leur mémoire énergétique en a imprégné les murs et le chai lui-même. Nous avons beaucoup de mal à purifier le lieu mais à l’aide de prières, d’encens et de l’énergie Divine, c’est chose faite. Une fois encore, lorsque tout est remis dans l’ordre et le taux vibratoire remonté à un niveau fort acceptable, la chienne descend l’escalier pour nous rejoindre, pour la première fois en un an, toujours selon le témoignage de Laurence. Cet animal a décidément beaucoup de « flair »… Par la suite, nous ferons aussi un gros travail de purification dans le grenier à l’aide d’encens et des cymbales tibé taines. Cet endroit forcément inhabité était habité d’énergies négatives mais bien moins malsaines que dans le chai.

Au delà des expériences rencontrées dans cette harmonisation de lieu, il y a certains points à noter. Laurence et Pierre, après avoir consacré leur vie à restaurer d’anciennes demeures et passé énormément de temps à travailler, décident de « respirer ». Ils choisissent une nouvelle maison qui loin de leur apporter le repos souhaité sera au contraire chronophage et source de tourments. La maison qu’ils achètent pour profiter de la vie présente entre les deux alcôves des deux bustes, l’inscription « Nul travail sans peine » laissée par les anciens propriétaires… ! Ainsi, les murs, l’endroit était empreint de cette fausse « vérité » que non seulement nul repos n’est permis dans la vie mais qu’en plus, le travail doit être dur ! Exactement ce qu’ils avaient connu jusqu’alors et comme par « hasard », ils achètent une maison où c’est écrit noir sur blanc. Nous ne nous étendrons pas sur les raisons qui avaient poussé ce couple à travailler dur toute leur vie mais le fait de retomber dans une situation habituelle, gros travaux, investissements personnels et financiers importants alors qu’il aspirait à toute autre chose est symptomatique. Tant que nous n’avons pas réglé nos conflits intérieurs (au sens large), la Vie nous représente des situations identiques pour nous pousser à comprendre, à nous remettre en question. Il est très difficile de se libérer d’une « vérité », que ce soit, « il faut travailler dur pour réussir », « de toute façon, je n’ai pas de chance », « personne ne m’aime » etc, nous sommes tous très prolifiques quand il s’agit de créer ce genre de phrase. Dans le cas présent, Laurence et Pierre voulaient se reposer, oui, mais mérite-on une maison que l’on n’a pas restaurée, où l’on n’a pas « trimé » ? De plus, une maison peut-elle réellement vous accepter si vous n’êtes pas vous-mêmes convaincus d’avoir fait le bon choix en venant habiter dans ce lieu ?

Il ne s’agit pas de juger, nous sommes tous logés (c’est le cas de le dire) à la même enseigne. La Vie nous offre justement régulièrement des chances de comprendre en nous confrontant à nos ombres, à nos craintes. Alors comme Laurence et Pierre aujourd’hui, commençons à nous poser les bonnes questions.

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