Colère après le confinement

Colère-confinement

Colère après le confinement

Je suis en colère après le confinement, les dernières mesures sanitaires prises. Je me sens privée de liberté, plus de moyen d’expression, plus de moyen de me déplacer, de voyager. Plus de moyens de travailler, alors que j’aime mon métier, j’aime rencontrer les personnes et partager avec elles…

Donc cette colère monte. Et elle n’est pas saine du tout, je le sais, pour mon corps, pour mes organes.

Les solutions

Donc 2 solutions.
Soit je veux rester zen à tout prix, et je la refoule, en attendant des jours meilleurs… Mais en faisant cela, elle risque de me péter à la figure un jour ou l’autre. Car tout ce qui ne s’exprime pas s’imprime (à l’intérieur de notre corps).

Soit je regarde en face ce qui se passe. De quoi me parle cette colère, ce qu’elle vient me dire, pourquoi la vie me la met bien en évidence sur mon chemin. Je pars du principe que toute part d’ombre demande à être mise en lumière, afin d’être libérée.

J’ai un peu l’habitude en analyse et interprétation de rêves d’aller retrouver l’origine des dualités et des conflits intérieurs, histoire de ne pas rester bloquer sur le « méchant bourreau » qui se présente à l’extérieur de moi, et moi la pauvre victime martyrisée : j’ai horreur de ça, je me sens coincée, j’ai le beau rôle et ce n’est pas juste du tout… ! Vous avez remarqué comment les victimes ont le beau rôle ? Quand on me parle de vies karmiques, j’entends toujours les sorcières brûlées, mais jamais les bourreaux, ceux qui ont mis le feu, ceux qui ont coupé des têtes… Bizarre, ils n’apparaissent jamais ceux-là !

Donc, je vous propose de tourner votre regard à l’intérieur de vous-même, si vous êtes vous aussi en colère après tout ça . Et je sais que nous sommes nombreux dans ce cas-là.

De quoi cela me parle ?

De quoi me parle la « voix du gouvernement en moi » ? Quelle est cette figure d’autorité qui me fait subir, d’après ma vision des choses (toujours), cette injustice ? Et bien pour ma part, cela me rappelle nettement certaines injonctions de papa/maman : ne sort pas, ne va pas faire la fête, reste travailler au lieu d’aller t’amuser etc.

La première étape est franchie, j’ai localisé le fait que j’ai déjà « subit » cela étant jeune, et cela me rappelle des souvenirs de frustration, de colère, car pas question de remettre en question l’autorité parentale !

La 2ème étape est plus subtile : il s’agit maintenant de repérer comment cette voix de papa-maman (l’un, ou l’autre, ou les deux) s’est introjectée à l’intérieur de moi comme une figure d’autorité qui ne laisse rien passer.

La compréhension de la colère

Je comprends qu’aujourd’hui, étant adulte, cette voix de tyran me parle un peu différemment, mais tout aussi efficace ! Elle me dit : au lieu d’aller méditer / me balader / lire / faire ce que tu aimes, tu ferais mieux de faire le ménage, la cuisine, la lessive… Ou aller sur l’ordinateur… Oh c’est très léger, n’est-ce-pas, quasi imperceptible… Je veux aller méditer… et hop je tombe sur la pile de linge sale… Je vais faire une lessive… Et hop il est 11h45 et je « dois » préparer à manger… Etc, etc. Arrive la fin de journée, et je m’aperçois que je n’ai pas médité !

Désobéir

Je suis persuadée que désobéir est le début de la sagesse…

Alors je vais désobéir à la voix en moi qui me proposer de travailler toujours plus, de gagner plus, et qui amplifie le système actuel dans lequel on vit. Quitte à passer pour une feignasse…

Je vais prendre le temps de regarder à l’intérieur de moi, au lieu d’être constamment branchée sur l’extérieur.

Dans les rêves, lorsqu’une figure intérieure est repérée, comprise et entendue, elle n’a plus lieu de se manifester à l’extérieur : la vie ne m’envoie plus un bourreau, un persécuteur… Comme j’ai entendu ce qui se disait à travers la situation, je n’ai plus besoin de le revivre.

Et si chacun entendait la voix du persécuteur en lui ? Il n’aurait plus besoin d’apparaître dans nos vies… Vous voyez ce que je veux dire ? C’est notre part de colibri : si chacun fait ce chemin, nous n’aurons plus à subir, à rencontrer cette figure d’autorité injuste à l’extérieur. Cela vaut pour notre quotidien, et peut-être sur le plan national… Qui sait ?

La bise à tous mes ami-e-s

Nathalie Renault

Plus d’infos sur le stage : Rencontre avec les Esprits de la Nature
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