Pendant qu’une certaine petite chatte faisait sa maligne, nous nous sommes activés au jardin avec les chats.
Avant la pluie… Protéger les jeunes plants de salade, préparer les stocks d’ortie séchée, anticiper les invasions, plein de choses à faire ! Et peut-être aussi tester le champagne des fées aux fleurs de lilas… A voir…
Avant la pluie : ramasser les orties pour les faire sécher. Ensuite réduites en poudre, elles seront consommées par nous, par les poules.
Avant la pluie : j’ai voulu protéger les jeunes plants de salades récemment mis en terre. Comment protéger ces jolis petites des gastéropodes affamés ? Je pense à la sciure – on en a plein quand Jean recoupe les bûches pour le poêle à bois, donc j’en mets.
Et puis les « mauvaises » herbes coupées dans le potager : j’en fais une enceinte autour des jeunes salades, mais aussi autour des épinards et des blettes, mieux vaut prévenir …
Et puis, mon regard se porte, sur… Le gaillet gratteron ! Mais oui, une enceinte de gaillet qui va bien s’accrocher au ventre visqueux de nos amis escargots, les empêcher d’avancer…
Attention, expérimentation ! Ne venez pas me dire que le gaillet ne fonctionne pas, je n’en sais rien ! J’essaie, hein, et je vous dis après…
Je suis contente d’avoir trouvé une fonction au gaillet, l’avenir nous dira si cela marche.
Mon jardin sauvage… Cela a son charme, les iris au milieu des orties, je trouve…
En revanche, je suis preneuse pour trouver l’utilité du lichen et des mousses…
Il y en a plein nos murets et nos arbres sur le causse, et à part servir de paillage, je n’ai pas trouvé… Je sais qu’un certain lichen se mange au Canada, apparemment plein d’éléments nutritifs, mais bon, peut-être tous ne sont pas comestibles, on ne va pas tenter, on va rester raisonnable…
Je n’ai aucun scrupules pour les escargots : ils peuvent manger plein d’autres herbes !
Voilà les amis !
Mon métier de géobiologue m’a ouvert les yeux sur tout ce qui nous entoure, dans une maison, dans un jardin, dans la nature.
Regarder dans une maison les indices qui vont nous indiquer les fragilités des habitants, c’est un peu comme observer les plantes et voir l’interaction entre elles, les associations possibles au potager etc. J’aime ça, ce regard scrutateur qui révèle les choses cachées, cette observation bienveillante qui permet à l’âme de toute chose de se réveiller….
Et parler aux plantes aussi, comme aux animaux. Leur dire qu’on les aime, les regarder pousser, évoluer, nous dire qu’elles ont besoin d’eau, de nourriture… L’observation et l’interaction sont la base de la sensibilité humaine, les développer sont un privilège souvent oublié…
Détournons-nous de nos écrans, portables et ordi, et regardons autour de nous la Nature se réveiller, soyons à l’écoute de l’autre, des autres. Et de nous-même. Notre âme à soif de la beauté de tout, nourrissons-la de cette bénédiction que peut être la Vie.
A bientôt pour de nouvelles aventures !
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